08/03/20

Petie étape avec passage de la frontière entre Nicaragua et Honduras.

Comme la clim ne fonctionnait pas, vers 22h00, l'hôtelier nous conduit (Richard et moi) dans un autre hôtel. La clim fonctionne mais c'est le bruit d'un tracteur diesel toute la nuit dans la chambre, agrémenté par des chants religieux et le coq à partir de 5h bref à 6h00 on est debout pour le petit dej au gallio Pinto (riz et haricots rouges) et omelette. Notre chambre a été reloué et je retrouve mes affaires en plusieurs endroits dans le hall d'accueil.

En ce dimanche, beaucoup de camions passent la frontière direction Honduras. La file est impressionnante mais nous cyclistes, nous la remontons tranquillement, c'est un peu notre revanche sur ces gros bahuts sans pitié. Ils nous redoubleront plus tard à grande vitesse et sans pitié. Comme la dernière fois, il faut payer 2$ pour sortir et 3$ pour rentrer. Je donne mes derniers cordobas à un vieil homme cul de jatte qui me gratifie d'un généreux sourire.

Le pays paraît encore plus pauvre que le Nicaragua, je le remarque déjà à la frontière avec de jeunes enfants qui attendent un peu de générosité des voyageurs, aux saletés le long des 50km de route, aux quelques vélos très usagés qui transportent du bois et aux "hola gringos" que j'entends dans chaque hameau traversé. Ça donne pas trop envie de s'attarder avec nos belles tenues orange et nos beaux vélos qui dénotent. La route est princpalement empruntée par les gros camions du type américain et il vaut mieux vite se ranger sur le bas côté si on veut échapper au souffle dangereux.

L'arrivée se fait sur un terrain que Richard affectionne mais qui traumatise une bonne partie du groupe. Cela nous vaut une bonne attente de 45 minutes à l'hôtel pour récupérer les clés.