19/02/20

Un vent très fort a fait vibré les tôles de notre dortoir toute la nuit. Nous étions 6 du groupe dans cette chambre avec lits superposés . Un petit déjeuner au courants d'air à 2150m, puis c'est la descente du sentier avec ma valise.

Après 5 km de route, nous rencontrons un vent terrible qui nous couche au sol. Impossible d'avancer à pied. Le vent soulève mon vélo et je dois me coucher dessus pour avancer et éviter qu'il ne s'envole. Un instant de relâchement et le vent met à l'horizontal mon vélo avant de le plaquer violemment sur mon tibia gauche. Je suis quitte pour un bon saignement soigné à la pause café par Paulette.

Après ce premier passage de 100 m, un deuxième passage de difficulté moindre au sommet d'une crête nous oblige de nouveau à pousser les vélos. Une partie du groupe passe cette deuxième épreuve avec la protection d'un camion. Personne du groupe n'a jamais rencontré un vent aussi fort. Au premier passage Richard a été balayé et mis à terre. Les plus costauds ont poussé les vélos des plus faibles.

La descente a pu se faire presque normalement, je dechaussais de temps en temps les cales pieds pour éviter la chute.

En s'approchant de la mer des Caraïbes, nous retrouvons une grosse chaleur humide.

Après l'auberge de jeunesse, nous dormons dans des cabanes d'une tribu indienne. C'est très sommaire. Je suis un des rare à avoir pu prendre une douche froide immédiatement. Certains ont du attendre 18h, d'autres n'ont jamais eu d'eau.

La communauté nous organise une petite visite d'une plantation de cacaoyer, avec une démonstration du processus artisanal pour obtenir une pate de chocolat. Je pense que c' est spécialement pour les touristes, car vraiment trop artisanal.